Friday, May 11, 2007
Tuesday, May 08, 2007
L’eau de (et a) la soeur,
ou la Gare du Gorille.
Tu m’as changée, on s’est partagées, mélangées.
Souvenue de milles choses faciles et incendiées
Je t’ai trouvée feu dans un brouillard passé.
Comme la fuite du mot qui me trouve échappée.
Quelques quartets de vers pour polir
Un train de vers coloré de nos rire
Verts et amers tous ensemble fuir
Un bon sens accroché au vent d’Idir.
Deux assomées au pied de notre arbre, chacune
Attendant notre George, vide de ses lacunes.
On aurait jamais du s’éloigner des urnes
Présidentielles du seul mec qui en valait une.
Cassées deux corps menus chassants le ré
D’une guitare si douce qu’elle trancherait
Le tronc d’un chene abandonné malgré
La nouvelle du pere qui resonnerait.
Gardées au firmament de leur récit
Tristesses tentées de naitre en mot, en si
Mais molles les possibilités de l’esprit
Féminin en tete de l’homme moisi.
A jamais le reve d’une innocence perdue, perdant
Dans un temps sans mouvement, s’aidant
Des restes dans la rue, des mots évaporés mandants
Nos coeurs partagés, mélangés, si tendrement.
Homme qui veuille que le monde fete
Nos perdances s’entetent, s’abiment, se mettent
Ensemble en silence quand tout court, tous jettent
Un Cri sec de Gueunon: ensemble en silence s’apprettent a l’omelette.
Je t’avais crié gare, “Gare au Gorille”.
Des mots un peu vide, comme a leur habitude, mais qui me nourrissent d’une nostalgie pourtant bien étrangere, un sentiment de retour en heritage. Un retour a ce que nos parents nous ont donné. Une plume qui me tombe dessus au pied du lit, la voix de Georges Brassens chatouille nostalgie. Une heure après, arrivé gare du gorille, une heure arrive après avoir quitté une quete de la soeur, du feminin. D’un reve de femme (qu’il m’appartienne ou que je l’observe) a la gare d’un bon vieux Gorille, accompagné du noir sentiment d’un rembobinage de disque, un voyage en arriere en respirant le vent qui s’en allait de l’avant.
Écoutrons nous le vent ce soir? Le Gorille m’a parlé a travers elle.
Ps: vous observerez cette magnifique figure de style:
Les rhymes de ce poeme décomptent la structure suivante
“é – ire – une – ré – si – dan – te”
Élir une présidente.
Désillusion.
TRAVELLIN'
cf. Tristan Lebreton
www.myspace.com/tristanlebreton
TRAVELIN’
What to expect from
The root of this lily
How to bend its petal
So low to see its heart
I would tell her he’d come
The branch of her pity
An immense illegal
Tragedy torn to part
I would go away
From my black-out scenery
Let her run her way
Up her branch to the sky
Patience, wait ‘til I get you
My grip will loosen to the air
Of necks heaving freedom
My stick will lead the way
Up a hill, my doom
What colors should I follow?
Up to where my eyes will not grow
Lost is the sheet of a child
A water-friend feels missed
He’d tell I’d come
If only I was his flesh
A Cut, the edge of this branch
Not a lost part of his song.
Travelin’
Up a stairway
Evil
Empty scene of a colorless
Bottom
Stairs I cannot see
Down the branch of her sky
Patience, wait ‘til I get you
My grip will loosen to the air
Of necks heaving freedom
My stick will lead the way
Up a hill, my doom
However…
However…
However…
How ever could I catch up
However…
However…
However…
Allez voir la page pour ce morceau... comme tous les autres!
Do check out his myspace, it's getting better everyday!