L’eau de (et a) la soeur,
ou la Gare du Gorille.
Tu m’as changée, on s’est partagées, mélangées.
Souvenue de milles choses faciles et incendiées
Je t’ai trouvée feu dans un brouillard passé.
Comme la fuite du mot qui me trouve échappée.
Quelques quartets de vers pour polir
Un train de vers coloré de nos rire
Verts et amers tous ensemble fuir
Un bon sens accroché au vent d’Idir.
Deux assomées au pied de notre arbre, chacune
Attendant notre George, vide de ses lacunes.
On aurait jamais du s’éloigner des urnes
Présidentielles du seul mec qui en valait une.
Cassées deux corps menus chassants le ré
D’une guitare si douce qu’elle trancherait
Le tronc d’un chene abandonné malgré
La nouvelle du pere qui resonnerait.
Gardées au firmament de leur récit
Tristesses tentées de naitre en mot, en si
Mais molles les possibilités de l’esprit
Féminin en tete de l’homme moisi.
A jamais le reve d’une innocence perdue, perdant
Dans un temps sans mouvement, s’aidant
Des restes dans la rue, des mots évaporés mandants
Nos coeurs partagés, mélangés, si tendrement.
Homme qui veuille que le monde fete
Nos perdances s’entetent, s’abiment, se mettent
Ensemble en silence quand tout court, tous jettent
Un Cri sec de Gueunon: ensemble en silence s’apprettent a l’omelette.
Je t’avais crié gare, “Gare au Gorille”.
Des mots un peu vide, comme a leur habitude, mais qui me nourrissent d’une nostalgie pourtant bien étrangere, un sentiment de retour en heritage. Un retour a ce que nos parents nous ont donné. Une plume qui me tombe dessus au pied du lit, la voix de Georges Brassens chatouille nostalgie. Une heure après, arrivé gare du gorille, une heure arrive après avoir quitté une quete de la soeur, du feminin. D’un reve de femme (qu’il m’appartienne ou que je l’observe) a la gare d’un bon vieux Gorille, accompagné du noir sentiment d’un rembobinage de disque, un voyage en arriere en respirant le vent qui s’en allait de l’avant.
Écoutrons nous le vent ce soir? Le Gorille m’a parlé a travers elle.
Ps: vous observerez cette magnifique figure de style:
Les rhymes de ce poeme décomptent la structure suivante
“é – ire – une – ré – si – dan – te”
Élir une présidente.
Désillusion.
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