Tuesday, May 08, 2007


L’eau de (et a) la soeur,

ou la Gare du Gorille.

Tu m’as changée, on s’est partagées, mélangées.

Souvenue de milles choses faciles et incendiées

Je t’ai trouvée feu dans un brouillard passé.

Comme la fuite du mot qui me trouve échappée.


Quelques quartets de vers pour polir

Un train de vers coloré de nos rire

Verts et amers tous ensemble fuir

Un bon sens accroché au vent d’Idir.


Deux assomées au pied de notre arbre, chacune

Attendant notre George, vide de ses lacunes.

On aurait jamais du s’éloigner des urnes

Présidentielles du seul mec qui en valait une.


Cassées deux corps menus chassants le ré

D’une guitare si douce qu’elle trancherait

Le tronc d’un chene abandonné malgré

La nouvelle du pere qui resonnerait.


Gardées au firmament de leur récit

Tristesses tentées de naitre en mot, en si

Mais molles les possibilités de l’esprit

Féminin en tete de l’homme moisi.


A jamais le reve d’une innocence perdue, perdant

Dans un temps sans mouvement, s’aidant

Des restes dans la rue, des mots évaporés mandants

Nos coeurs partagés, mélangés, si tendrement.


Homme qui veuille que le monde fete

Nos perdances s’entetent, s’abiment, se mettent

Ensemble en silence quand tout court, tous jettent

Un Cri sec de Gueunon: ensemble en silence s’apprettent a l’omelette.


Je t’avais crié gare, “Gare au Gorille”.


Des mots un peu vide, comme a leur habitude, mais qui me nourrissent d’une nostalgie pourtant bien étrangere, un sentiment de retour en heritage. Un retour a ce que nos parents nous ont donné. Une plume qui me tombe dessus au pied du lit, la voix de Georges Brassens chatouille nostalgie. Une heure après, arrivé gare du gorille, une heure arrive après avoir quitté une quete de la soeur, du feminin. D’un reve de femme (qu’il m’appartienne ou que je l’observe) a la gare d’un bon vieux Gorille, accompagné du noir sentiment d’un rembobinage de disque, un voyage en arriere en respirant le vent qui s’en allait de l’avant.

Écoutrons nous le vent ce soir? Le Gorille m’a parlé a travers elle.

Ps: vous observerez cette magnifique figure de style:

Les rhymes de ce poeme décomptent la structure suivante

é – ire – une – ré – si – dan – te”

Élir une présidente.

Désillusion.


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